Le catholicon de la Transfiguration
« Commandé par Dieu lui- même », le catholicon de la Transfiguration est aussi attendu par les amis du monastère en France et dans le monde. Les premiers contacts établis avec les autorités locales, en particulier le préfet de Dordogne et le maire de Terrasson- Lavilledieu, sont, eux aussi, encourageants.
Une chapelle devenue trop petite
Selon les normes de sécurité en vigueur, la chapelle actuelle peut accueillir 19 personnes ; or, plus de 150 fidèles affluent parfois ensemble à la Transfiguration, en particulier les jours de fête ! Démontée, transportée et reconstruite tel qu’elle avait été bâtie à Martel (Lot) sur le premier site du monastère, la chapelle dédiée à Saint Nectaire d’Égine et Saint Simon le Myrobolite est devenue trop petite.
Le projet de catholicon répond aux attentes des fidèles de la communauté orthodoxe européenne. Ceux-
Le catholicon en chiffres
- 275 m2 de superficie
- 18 m longueur x 15 m largeur
- 7 mètres : diamètre de la coupole
- 13,5 mètres : hauteur de la coupole
- 14 mètres : hauteur des tours
- 5 m x 3 m : surface des tours (escaliers)
- 95 m2 de galeries supérieures
Le catholicon, un projet raisonné
Le futur catholicon pourra accueillir jusqu’à 250 personnes les dimanches et les jours de fête, l’actuelle chapelle continuant à servir aux offices courants et quotidiens. Sur une idée du père Élie, des études conçues par le père Gildas, le projet a été élaborées et dessiné par l’atelier d’architecture Emmanuel Hémon situé à Saint- Gatien- des- Bois (Calvados) en prenant soin d’éviter les écueils modernistes. D’inspiration byzantine, le catholicon est un ouvrage original s’apparentant aux églises de Constantinople des VIe et VIIe siècle, autant qu’à la chapelle Palatine d’Aix- la- Chapelle (Allemagne) ou à l’église San Vitale à Ravenne (Italie).
Une architecture fidèle aux prescriptions liturgiques
À l’image des monastères athonites, le catholicon est relié au bâtiment principal par deux galeries extérieures. Un carillon se loge dans un porche à l’entrée. Deux tours en façade symbolisent les deux natures du Christ, à la fois Dieu et homme : l’une est donc plus légère et l’autre plus lourde. La coupole qui coiffe l’église représente l’union du ciel et de la terre : elle vient prendre le cosmos figuré par le cube de la construction pour en faire une demeure céleste. Ce faisant, elle illustre le thème de la Transfiguration – soit l’union de Dieu et de l’humanité (la déification). Toute l’architecture est orientée de sorte à montrer comment Dieu intervient dans nos vies et fait progresser le monde. En rendant visible à l’oeil humain la réalité cachée du Royaume de Dieu, l’architecture sacrée de l’église permet à chacun d’y accéder. .
Une architecture en harmonie avec l’environnement
Lieu de paix et d’harmonie, l’église s’intègre parfaitement à son environnement. Avec une coupole en zinc, à défaut du plomb traditionnel, et un toit en ardoise, ce sera une construction typique de Dordogne, depuis Angoulême jusqu’à Toulouse, dont le style est influencé par l’architecture byzantine depuis le XIIe siècle. L’enveloppe est modernisée par un colombage apparent en façades agencé à la mode régionale « autant de plein que de vide », à la différence du colombage alsacien « plus de plein que de vide ». Ces matériaux naturels apportent une sensibilité écologique contemporaine à l’ensemble du projet.